Les Jeunes UDC ont lancé leur campagne électorale lors de leur assemblée des délégués du 22 avril 2023 à Bellinzone, 6 mois jour pour jour avant les élections fédérales du 22 octobre 2023. Elle sera menée sous le slogan « Reconquérir la Suisse ! »

La Suisse n’est plus la Suisse. La classe politique nous l’a enlevée. Une majorité politique composée du PLR, du Centre, des Vert’libéraux, du PS et des Verts est responsable de l’abandon de notre neutralité, de l’échec de la Stratégie énergétique, de la période Covid discriminatoire, de l’immigration de masse effrénée, de la transformation sournoise de notre société, ainsi que de la résurgence du chaos en matière d’asile.

Comment la Suisse nous est-elle enlevée ?

1. Il y a une restriction de notre liberté personnelle

La classe politique nous restreint de plus en plus dans divers domaines de la vie :

  • Politique climatique : mesures d’économie d’électricité en raison de la pénurie d’énergie ; rénovations de maisons plus coûteuses ; remplacement des chauffages à mazout et à gaz en état de marche ; interdiction de l’essence et du diesel ; restrictions de la consommation de viande ; obligation d’utiliser l’énergie solaire pour les nouvelles constructions ; explosion des prix pour les citoyens qui travaillent dur et les familles de la classe moyenne.
  • Politique sociale : l’idéologie radicale woke veut nous dicter comment parler, penser et vivre ; on assiste à une exclusion et à une censure des autres opinions démocratiques ; dans les écoles primaires, on inculque à nos enfants l’idéologie radicale du genre ; on édicte des interdictions absurdes : de la blondeur des cheveux, du port de rastas par les Blancs à la diffusion de classiques du cinéma.
  • Politique Covid : la vie de chacun d’entre nous a été dictée par des mesures terribles, par des restrictions discriminatoires et par des atteintes massives aux droits fondamentaux des citoyens.

2. Notre qualité de vie recule

La classe politique refuse de mettre en œuvre la régulation de l’immigration conformément au mandat constitutionnel (art. 121a Cst., initiative populaire contre l’immigration de masse, acceptée par le peuple et les cantons). La classe politique autorise ainsi une immigration démesurée (2022 : 200’000 personnes supplémentaires nettes) et provoque en outre un chaos en matière d’asile. Les conséquences de cette situation sont les suivantes :

  • Surcharge de nos infrastructures et stress de la densité
  • Situation d’urgence en matière d’asile dans plusieurs cantons, les locataires privés sont expulsés de leur logement
  • Pénurie de logements et caractère inabordable des logements en propriété et des loyers
  • Diminution d’espaces verts et de cultures par le bétonnage

3. Notre sécurité et notre prospérité sont menacées

La classe politique met en péril, de manière irresponsable, notre sécurité et notre prospérité durement acquise :

  • Abolition de la neutralité : la neutralité armée perpétuelle est menacée. La classe politique veut que la Suisse devienne un belligérant aussi actif que possible. Les sanctions de l’UE contre la Russie ont été reprises 1:1, la Russie comme les Etats-Unis ne considèrent plus la Suisse comme un pays neutre. Malgré cela, les exigences visant à pousser encore plus loin le droit de la neutralité et à jeter la politique de neutralité dans les poubelles de l’histoire se poursuivent sans relâche.
  • Débâcle du Crédit Suisse : la sécurité militaire de la Suisse n’est pas la seule à être menacée : La sécurité juridique générale l’est également. Dans le cas de la débâcle du CS, si catastrophique pour notre place financière et la réputation du pays, le Conseil fédéral exproprie de facto les actionnaires par le biais du droit d’urgence. Selon le Conseil fédéral, la non-approbation de l’accord du CS par le Parlement ne doit toutefois pas avoir d’effet juridique. La démocratie est une fois de plus bafouée, certains politiciens s’enivrent de pouvoir.

➔ La Suisse est sur la pente descendante dans tous les domaines. Notre pays n’est plus le modèle de réussite qu’elle a été. Nous devons donc reconquérir la Suisse !

Mots d’ordres pour les votations fédérales du 18 juin :

Par ailleurs, les Jeunes UDC Suisse ont donné les consignes de vote suivantes à l’occasion de leur assemblée des délégués :

Imposition minimum OCDE : OUI

Loi sur le gaspillage de l’électricité (loi sur le climat LCI) : NON

Prolongation de la loi Covid-19 : NON

Jeunes UDC Suisse