Le cœur de la Suisse saigne. Une direction irresponsable a conduit le Crédit Suisse (CS), riche en traditions, à la ruine. La facture pour des années de mauvaise gestion, de copinage PLR et d’une stratégie risquée à l’étranger qui a échoué, c’est que le CS est désormais vendu à l’UBS et que la place financière suisse subit d’immenses dommages collatéraux.

100 milliards de francs par la Banque nationale et 9 milliards directement par la Confédération : les Suisses doivent répondre de l’échec de la direction du CS et des arnaques du management avec des milliards issus de la fortune nationale. Comble de cette tragédie : selon un mémo interne du CS, les cadres et les collaborateurs du CS devraient malgré tout bénéficier du versement de bonus à hauteur de plusieurs milliards, qui seront versés à la fin du mois de mars !

LES ESCROCS DU CS, CELA SUFFIT !

Le Tages-Anzeiger avait calculé à partir des rapports de gestion que le CS avait certes enregistré des pertes cumulées de 3.2 milliards de francs depuis 2013, mais que les top-managers avaient empoché 32 milliards (et non millions !) de francs de bonus sur la même période. Privatiser les bénéfices, faire supporter les pertes à la collectivité : C’est selon cette devise qu’agissent les escrocs du secteur financier. Il est temps que cela cesse !