Les Jeunes UDC exigent une alerte du DFAE aux voyageurs pour l’Allemagne, l’Autriche et la Belgique ! Le conseiller fédéral Ignazio Cassis est appelé à émettre immédiatement un avertissement de voyage en raison du risque terroriste lié à l’État islamique (ISIS) pour les voyageurs suisses. Le Conseil fédéral doit également renforcer de manière significative les contrôles aux frontières et les mesures de sécurité intérieures afin de protéger la population contre le terrorisme importé.
Le risque terroriste augmente actuellement dans toute l’Europe centrale. Des menaces telles que des viols collectifs, des attaques au couteau et des conducteurs de camions ou de voitures fonçant délibérément dans des foules planent désormais sur la plupart des grandes villes européennes et ont déjà atteint la Suisse, jusqu’alors relativement paisible. Nous nous rappelons notamment qu’au début du mois de février 2025, un Afghan connu de la police a violemment agressé un homme âgé dans un train du canton d’Appenzell, le blessant gravement. On se souvient également du cas de ce terroriste iranien qui, il y a environ un an, avait pris en otage un groupe de 12 personnes dans un train à Yverdon-les-Bains. Ce ne sont là que deux exemples parmi une série croissante de cas de terrorisme importé en Suisse.
Bien que l’horreur de ces attentats touche tous les Suisses de la même manière, les jeunes expriment de plus en plus leurs inquiétudes quant à leur avenir. Pour Naemi Dimmeler, présidente des Jeunes UDC du canton de Zurich, ce problème est particulièrement urgent dans son canton, l’un des plus peuplés de Suisse et qui connaît une croissance démographique particulièrement forte : « Il est essentiel que les normes de sécurité soient garanties pour continuer à vivre ensemble en paix. » Elle estime que les besoins d’action concernent avant tout la protection des frontières et le renforcement des effectifs des polices cantonales : « L’initiative de l’UDC sur la protection des frontières est toujours en phase de récolte de signatures. Cependant, nous avons besoin de cette protection dès maintenant et j’espère que le Conseil fédéral agira au plus vite. Les polices cantonales contribuent également à notre sécurité, mais elles ont un besoin urgent de ressources supplémentaires. »
De son côté, Stephanie Gartenmann, secrétaire générale des Jeunes UDC Suisse, se montre extrêmement alarmée face à ce risque : « À quoi ressemblera notre Suisse, celle dans laquelle nous voulons vivre dans les décennies à venir et où nos enfants naîtront un jour ? » se demande-t-elle. « Ce laboratoire social qu’est devenue la Suisse aux frontières ouvertes a manifestement échoué. Nous avons besoin en Suisse d’un retour à une politique d’asile et de migration raisonnable. »
La recrudescence rapide des actes terroristes dans les pays voisins témoigne de l’urgence. En particulier depuis qu’après la récente attaque à Munich — au cours de laquelle un Afghan a foncé dans une foule avec une voiture — l’organisation terroriste État islamique (ISIS) a appelé ses partisans basés en Europe, via des campagnes en ligne, à commettre d’autres attentats similaires dans des villes sélectionnées en Allemagne, en Belgique et en Autriche.
Mattia Mettler, vice-président des Jeunes UDC Suisse, estime qu’il est urgent d’agir et déclare : « Le Conseil fédéral doit désormais sensibiliser les citoyens suisses à ces dangers lors de leurs séjours à l’étranger et émettre immédiatement un avertissement en raison du risque terroriste massif lors de voyages dans les pays voisins. »
Cette demande semble d’autant plus justifiée à la lumière des chiffres actuels de l’Office fédéral allemand pour la protection de la Constitution concernant le « potentiel de personnes liées à l’islamisme et au terrorisme islamiste ». Selon ces données, pas moins de 27’200 personnes vivant en Allemagne sont des potentiels dangers liés à l’islamisme et au terrorisme islamiste. Ce chiffre est préoccupant, d’autant plus qu’il est actuellement facile pour n’importe quelle personne d’entrer en Suisse sans obstacle majeur par une frontière non contrôlée.
Nils Fiechter, président des Jeunes UDC Suisse, souligne, en plus du manque manifeste de volonté des responsables politiques à agir, une autre source du problème : « Tant que la justice protégera les auteurs et continuera de prononcer des peines bien trop clémentes, peu de choses changeront. Nous devons rompre avec cette justice laxiste ! Nous, les jeunes, voulons et exigeons un avenir en sécurité ! »
Enfin, Sarah Regez, responsable de la stratégie des Jeunes UDC Suisse, conclut : « Quiconque vient chez nous en apportant une idéologie qui met en danger nos concitoyens et tente de la propager ici se met en marge de notre société de lui-même et perd son droit à rester. »
Les revendications de la Jeune UDC Suisse sont les suivantes :
- Émission d’une alerte terroriste par le DFAE liée à l’État islamique (ISIS) pour les voyages de la Suisse vers l’Allemagne, la Belgique et l’Autriche, allant au-delà des indications générales actuellement fournies.
- Renforcement immédiat et rigoureux des contrôles aux frontières ainsi que la mise en place de mesures de sécurité supplémentaires à l’intérieur du pays par le Conseil fédéral.
- Application d’une politique de tolérance zéro à l’égard des auteurs de violences connus de la police et des personnes représentant une menace.