
Après le terrorisme de rue d’extrême gauche à Berne : Les Jeunes UDC exigent que les coûts soient répercutés sur les Jeunes socialistes suisses (Juso)
Les Jeunes socialistes ont appelé à une manifestation illégale et non autorisée pro Palestine à Berne. Résultat : des extrémistes de gauche et des islamistes ont mené d’innombrables attaques contre la vie des policiers, saccagé une grande partie du centre-ville de Berne, scandé des slogans antisémites et commis rien de moins qu’une attaque contre la démocratie et l’État de droit. Selon la définition courante du terme, il s’agit ici d’un acte terroriste d’extrême gauche. Les Jeunes UDC demandent au Conseil communal de Berne de facturer aux Jeunes socialistes suisses, qui ont appelé à participer à la manifestation illégale, les coûts de l’intervention policière conformément à l’art. 54 PolG.
Samedi dernier, le 11 octobre 2025, Berne a été le théâtre de l’une des émeutes les plus graves et les plus violentes de ces dernières années, qui a causé des millions de francs de dégâts matériels, blessé 18 policiers et endommagé au moins 57 bâtiments. La police a été attaquée à coups de pierres, de barres de fer, de meubles, d’extincteurs, de lasers et de pétards. Bien que les conditions requises pour l’utilisation d’armes à feu par la police aient été remplies dans plusieurs situations, les policiers ont honorablement décidé de toujours recourir aux moyens les plus modérés et de se défendre à l’aide de canons à eau, de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc. Cette retenue de la police cantonale bernoise mérite le plus grand respect.
La ville de Berne avait déjà publié un appel à dépôt de demande d’autorisation le 1er octobre 2025, car elle savait déjà qu’un « rassemblement pro-palestinien » serait organisé publiquement. La ville de Berne tenait à ce qu’un tel rassemblement puisse se dérouler « de manière autorisée et ordonnée ». La veille de la manifestation, la ville de Berne a finalement annoncé qu’aucune demande n’avait été reçue. Les efforts des autorités pour entrer en contact avec les organisateurs ont échoué. La ville de Berne a également souligné que la manifestation n’était donc pas autorisée et qu’il était déconseillé d’y participer.
Cependant, les Jeunes socialistes (Juso), le parti des jeunes du PS, représenté au Conseil fédéral, ont notamment appelé à participer à la manifestation illégale et non autorisée (« TOUS DANS LA RUE ! »). Les Jeunes socialistes de la ville de Berne ont même organisé au préalable une « réunion anti-répression » au cours de laquelle des conseils ont été donnés sur la manière de faire face à une prétendue répression policière. Sachant que la manifestation à venir était illégale et acceptant activement les conflits avec la police, les Jeunes socialistes ont appelé à se rassembler en masse à Berne et à manifester sans autorisation.
Pour les Jeunes UDC, il est donc clair que « les Jeunes socialistes portent une responsabilité directe dans cet acte de terrorisme d’extrême gauche. Nous demandons à la ville de Berne de répercuter les coûts de l’intervention policière, conformément à l’art. 54 de la loi cantonale sur la police, sur les Jeunes socialistes suisses et les autres organisations et personnes qui ont appelé à participer à la manifestation illégale », déclare Nils Fiechter, président des Jeunes UDC Suisse.
Dans ce contexte, les Jeunes UDC Suisse ont également coordonné une intervention parlementaire au niveau communal. Ainsi, Janosch Weyermann (conseiller municipal), membre des Jeunes UDC, déposera cette semaine une intervention urgente au Parlement municipal de Berne, qui vise à charger le Conseil municipal de facturer aux Jeunes socialistes et à d’autres organisations telles que Klimastreik les frais engagés lors d’événements accompagnés de violences, conformément aux articles 54 à 57 de la loi sur la police (PolG).
La loi cantonale sur la police autorise les communes à facturer aux organisateurs les frais d’intervention de la police dès le début des violences lors d’événements au cours desquels des personnes ou des biens ont été victimes de violences. « Bien que, d’un point de vue formel, aucun organisateur ne soit connu en raison de l’absence de demande, les Jeunes socialistes doivent être considérés comme les organisateurs d’un point de vue matériel. Concrètement, il n’y a pas de moyen plus direct pour déterminer qui sont les organisateurs que de vérifier qui a appelé à participer à la manifestation », précise Nils Fiechter, président des Jeunes UDC, expliquant pourquoi les Jeunes socialistes et d’autres organisations peuvent être tenus responsables en vertu de la loi sur la police.
Les Jeunes UDC tiennent à ce que les actes terroristes d’extrême gauche soient enfin poursuivis et punis de manière systématique, y compris dans la ville de Berne, gouvernée par une coalition rouge-verte. Le terme de terrorisme est d’ailleurs tout à fait approprié si l’on se réfère à la définition du DFAE : « Même s’il n’existe aucune définition internationalement reconnue du terrorisme, une conception générale de ce qu’il faut entendre par acte terroriste semble se dégager. Il s’agit d’une attaque intentionnelle contre des civils ou des biens civils visant à intimider une population ou à contraindre un État ou une organisation internationale à accomplir ou à s’abstenir d’accomplir un acte. »