En 2021, le peuple et les cantons ont accepté l’initiative pour l’interdiction de dissimuler
le visage, lancée par le Comité d’Egerkingen. Les Jeunes UDC se sont eux aussi
engagés de toutes leurs forces pour cette cause importante. Ce samedi 4 janvier 2025,
les Jeunes UDC ont mené une action de guérilla pour attirer l’attention sur la nouvelle
loi fédérale sur l’interdiction de se dissimuler le visage, entrée en vigueur le 1er janvier 2025.

Pour ce faire, des membres des Jeunes UDC ont symboliquement retiré des
masques de hooligans et un niqab et ont rappelé que le visage ne pourra plus être
couvert en public que dans des cas exceptionnels bien définis. Par ailleurs, une liste
actuelle des points en suspens pour la mise en œuvre de la volonté populaire a été
présentée à la classe politique. Ainsi, l’interdiction de se dissimuler le visage entre en
vigueur, mais l’initiative contre l’immigration de masse et l’initiative sur le renvoi n’ont
pas été appliquées conformément à la volonté populaire. Les Jeunes UDC demandent
à la Berne fédérale de régler immédiatement les cas en suspens !

    Mise en œuvre de l’initiative sur la dissimulation du visage
    Afin d’attirer l’attention du public sur l’interdiction de se dissimuler le visage qui entre en
    vigueur immédiatement, des membres des Jeunes UDC ont symboliquement retiré des
    masques de hooligans et un niqab islamistes à l’occasion de l’action militante qui s’est
    déroulée aujourd’hui. Depuis le 1er janvier 2025, il n’est plus permis en Suisse a) de se
    cacher pour ne pas être reconnu par les autorités de poursuite pénale et b) de porter
    un symbole de l’islamisme radical. Les contrevenants sont passibles d’une amende de
    Fr. 1’000.

    Tout comme le Comité d’Egerkingen, les Jeunes UDC insistent pour que l’interdiction
    de se dissimuler le visage dans l’espace public soit appliquée de manière conséquente
    dans toute la Suisse, conformément à la volonté du peuple. Dans ce contexte, les
    Jeunes UDC se réfèrent au service d’information mis en place par le Comité
    d’Egerkingen à l’intention de la population. Ainsi, les citoyens doivent documenter les
    violations de l’interdiction de se dissimuler le visage qu’ils ont constatées (p. ex. avec
    des photos ou des vidéos) et les signaler à la police. Si les cas annoncés restent
    impunis ou si la politique et la police n’entreprennent rien, le Comité d’Egerkingen
    publiera les infractions en ligne sur une carte interactive et sous forme anonyme (avec
    une brève description de l’incident et du lieu où il s’est produit). De même, le Comité
    d’Egerkingen interpellera les forces de l’ordre afin de faire pression et d’éviter qu’une
    pseudo-tolérance et qu’une certaine inaction ne s’installe et ne sape la volonté des
    électeurs.

    « Il est simplement correct que l’interdiction de se dissimuler le visage ait été mise en
    œuvre par une loi d’application. Le Conseil fédéral et le Parlement ont rempli leurs
    obligations à cet égard. Il est toutefois inacceptable que deux autres initiatives
    acceptées, soit l’initiative contre l’immigration de masse et l’initiative sur le renvoi,
    n’aient pas été mises en œuvre à ce jour conformément à la volonté du peuple. Les
    Jeunes UDC demandent à la classe politique d’appliquer strictement l’interdiction de se
    dissimuler le visage et de régler enfin correctement les objets en suspens concernant
    la mise en œuvre de la volonté populaire », résume Nils Fiechter, président des Jeunes
    UDC Suisse.

    Non-application de l’initiative sur le renvoi
    En 2010, le peuple et les cantons ont ainsi approuvé l’initiative sur le renvoi. L’initiative
    demandait que les étrangers domiciliés en Suisse soient expulsés après avoir purgé
    leur peine s’ils devenaient criminels ou commettaient certains délits graves. Le principe
    selon lequel les étrangers criminels doivent être expulsés devrait désormais être inscrit
    dans la Constitution – et non plus dans la loi, comme c’est le cas actuellement. Environ
    trois ans et demi après l’adoption de l’initiative, le Parlement s’est attelé pour la
    première fois à sa mise en œuvre en 2014. La porte dérobée, qui permet d’éviter de
    mettre la volonté populaire en œuvre, s’appelle « cas de rigueur ». La clause des cas
    de rigueur prévoit que les tribunaux peuvent renoncer à une expulsion si celle-ci
    représente un cas de rigueur personnel pour la personne concernée. L’UDC a mis en
    garde en vain contre le fait que ces « cas de rigueur » seraient transformés par les
    autorités en une clause de protection des délinquants. Et c’est ce qui s’est passé :
    l’expulsion obligatoire, élément clé de l’initiative populaire acceptée, a ainsi été brisée.
    Depuis, les ministères publics et les tribunaux se moquent de la volonté populaire et de
    la sécurité en Suisse. Ils n’appliquent pas la clause de rigueur uniquement dans des
    cas tout à fait exceptionnels – comme les autres partis l’avaient promis lors des débats
    parlementaires – mais même dans 42% des cas, soit presque la moitié ! En 2019, par
    exemple, 10 violeurs, 99 trafiquants de drogue, 36 voyous, 22 pédophiles et 16
    ravisseurs n’ont pas été expulsés. De même, une bonne moitié des cambrioleurs et
    des bandes de voleurs ne sont pas expulsés du pays. Cela méprise de manière
    flagrante la volonté du peuple. Les Jeunes UDC demandent au Parlement de remédier
    immédiatement à cette situation et de mettre en œuvre correctement l’initiative sur le
    renvoi.

    Non-application de l’initiative sur l’immigration de masse
    Par décision du 9 février 2014, le peuple et les cantons ont en outre exigé que la
    Suisse gère son immigration de manière autonome et mette fin à l’immigration
    massive. Ceci au moyen de nombres maximums annuels et de contingents pour les
    étrangers. Dans ce cas également, le Parlement n’a pas mis en œuvre la volonté du
    peuple. Chaque année, environ 100’000 personnes supplémentaires immigrent en
    Suisse, auxquelles s’ajoutent environ 30’000 requérants d’asile.

    Au lieu de mettre en œuvre les éléments clés de l’initiative contre l’immigration de
    masse, le Parlement a promis de mieux utiliser le « potentiel de main-d’œuvre
    indigène ». Le bilan est embarrassant. Selon un rapport du Conseil fédéral concernant
    la « Vue d’ensemble de la promotion du potentiel de la main-d’œuvre en Suisse »,
    seule la moitié environ (52,3 %) des personnes immigrées prennent un emploi. Le reste
    ne travaille pas, mais a besoin d’infrastructures, de transports publics, de routes, de
    logements, de prestations de santé, d’écoles et d’autres services. Le fait que l’on se
    plaigne d’un manque de main-d’œuvre qualifiée malgré une immigration record montre
    que ce ne sont manifestement pas les bonnes personnes qui arrivent et qu’elles ne
    disposent pas du tout des qualifications souhaitées. Les conséquences négatives de
    l’immigration incontrôlée sont partout perceptibles : explosion des loyers, immigration
    dans l’État social, bétonnage du paysage, routes encombrées et trains bondés, baisse
    du niveau scolaire, hausse de la criminalité, augmentation des primes d’assurance
    maladie. Là aussi, les Jeunes UDC demandent au Parlement de respecter enfin la
    volonté des électeurs et de réduire l’immigration en Suisse à un niveau supportable.
    Sinon, il ne restera plus qu’à enterrer cette politique migratoire fatale en acceptant
    l’initiative pour la durabilité (« Pas de Suisse à 10 millions »).