Après l’attentat contre l’ancien président américain Donald Trump et le meurtre de l’un de ses soutiens, ainsi que l’attaque au couteau contre le critique de l’islam Michael Stürzenberger à Mannheim par un islamiste et le meurtre du policier Rouven L. qui en a résulté, les Jeunes UDC exigent l’arrêt immédiat des campagnes médiatiques d’incitation à la haine contre les représentants d’opinion « politiquement incorrects », en Suisse également. La liberté de la presse implique aussi la responsabilité. Les médias doivent assumer la responsabilité de leurs décisions en termes de polarisation de la politique et les conséquences qui en découlent.


« Der Feuerteufel – ein Präsident setzt sein Land in Brand » (Le diable de l’enfer – un président met son pays à feu et à sang), titrait le magazine « Der Spiegel » le 6 juin 2020 à propos de Donald Trump – un exemple parmi d’innombrables autres dans lesquels le candidat du parti républicain à la présidence des Etats-Unis, aussi populaire que controversé, est diabolisé. En décembre 2023, le New York Post a même publié un article intitulé : « Oui, il est acceptable de comparer Trump à Hitler ». Le résultat, soit une radicalisation violente des adversaires politiques de Trump, est évident depuis l’attentat du week-end dernier.

Une manipulation médiatique similaire se passe en Suisse également. Ainsi, le journal en ligne « Online-Reports » a titré à propos de la responsable de la stratégie des Jeunes UDC Suisse : « Sarah Regez : une extrémiste de droite de l’UDC répand « le parfum de l’AFD » ».

Depuis plusieurs semaines, des médias tentent de pousser l’UDC et les Jeunes UDC à l’extrême droite, là où nos deux partis n’ont rien à faire. Ainsi, un article de la « NZZ am Sonntag », on titrait : « Un nouveau Power Couple extrémiste à la tête des Jeunes UDC : Nils Fiechter et Sarah Regez veulent radicaliser les Jeunes UDC ». Et pas plus tard que ce week-end, les deux jeunes politiciens ont à nouveau été décrits comme « la pointe extrémiste des Jeunes UDC » en première page du supplément week-end de l’édition papier de la NZZ. Marcel Dettling, président de l’UDC Suisse, n’est pas non plus épargné par de tels dénigrements. Le jour de son entrée en fonction en tant que nouveau président, la NZZ a titré : « Il va rendre l’UDC encore plus extrémiste ».

Nils Fiechter, président des Jeunes UDC Suisse, affirme : « Il est évident que la haine et la moraline attisées par les médias sont un poison pour notre démocratie et un danger pour tout politicien qui ne suit pas le courant et ne pense et n’agit pas de manière indépendante. Il ne s’agit pas d’une attaque contre les journalistes ou les médias dans leur ensemble, mais d’une critique objective de la couverture médiatique de nos partis et de leurs représentants ».

Les Jeunes UDC Suisse constatent que les médias utilisent souvent des mots-clés hors contexte sans approfondir les contenus politiques, ceci dans le seul but de discréditer les opinions conservatrices de droite. Il est donc tout à fait justifié que des personnes expriment des doutes sur le fait de pouvoir encore librement exprimer leur opinion. Les Jeunes UDC Suisse sont profondément préoccupés par cette évolution, qui est en réalité une dérive.

Sarah Regez, chef de la stratégie des Jeunes UDC Suisse, a été traînée de la pire des manières dans le marécage médiatique au cours des dernières semaines et des derniers mois. Bien qu’elle n’ait rien fait de répréhensible, qu’elle défende une politique résolument bourgeoise et qu’elle se batte sans équivoque pour l’indépendance, la neutralité et la démocratie directe de la Suisse, elle a été traînée éhontément dans la boue. Des adversaires politiques ont tenté de la faire passer pour une personne antidémocratique et extrémiste en raison d’une prétendue participation à une « réunion secrète » avec des « extrémistes de droite ». Pour Sarah Regez, il est clair que « ce n’est pas parce qu’on répète plusieurs fois un mensonge que son contenu devient soudainement vrai. Mais si les médias le font à grande échelle, cela peut conduire certaines personnes à croire ces messages et à contribuer à leur radicalisation dans leur attitude de rejet, jusqu’à des agressions physiques, comme nous pouvons l’observer de plus en plus sur la scène politique mondiale ».

Il n’est donc pas étonnant que Nils Fiechter, président des Jeunes UDC Suisse, ait été aspergé d’un liquide blanc – vraisemblablement un milk-shake – par un extrémiste de gauche en pleine rue il y a un peu plus de deux semaines. Les médias ont laissé s’installer un climat de haine et d’extrémisme qui a nourri la violence d’extrême gauche.
 
Les Jeunes UDC Suisse lancent donc un appel aux médias :
 

  1. La politique et le journalisme doivent être séparés. Le journalisme financé par la redevance doit être strictement neutre et avoir pour objectif d’informer les citoyens. Lorsque cela n’est pas possible/voulu pour des raisons rédactionnelles, il convient de signaler de manière transparente toute coloration politique.
  1. Dans les reportages, il faut renoncer à toute manipulation des faits. Les faits doivent être présentés de manière authentique, véridique et non falsifiée. Cela permet de renforcer la confiance dans les médias.
  1. Au lieu de faire du journalisme à sensation et de discréditer certains acteurs politiques, il faut accorder plus d’importance aux contenus. Les politiciens de toutes les couleurs partisanes doivent pouvoir exprimer leurs positions sans être déformés.

 
Si ces principes ne sont pas respectés, notre démocratie sera de plus en plus en danger.